SoinsSantéCAN, la voix nationale des hôpitaux et instituts de recherche, exhorte le gouvernement fédéral à veiller à ce que les fournisseurs de soins de santé de première ligne du Canada disposent des ressources nécessaires pour répondre à la crise actuelle du COVID-19.
En étroite communication avec les ministères fédéraux et auprès des médias (voir ci-dessous), nous avons souligné le besoin urgent de financement fédéral pour assister les hôpitaux à surmonter les défis en termes de capacité et pour aider les instituts de recherche à développer un vaccin.
Bien que nous soyons heureux que le gouvernement fédéral ait fourni un soutien accru, la nécessité d’investir davantage dans le système de santé augmentera à mesure que la pandémie de COVID-19 se poursuit.
Nous continuons de communiquer avec nos membres et nous saluons leur dévouement alors qu’ils œuvrent sans relâche pour relever cet énorme défi.
Nous vous encourageons à consulter cette page régulièrement. Nous apporterons une mise à jour à mesure que de plus amples informations seront disponibles.
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Cette annonce est l’aboutissement de plusieurs mois de travail de plaidoyer et de concertations virtuelles entre les représentants de SoinsSantéCAN et les dirigeants fédéraux. Le texte de l’annonce peut être consulté ici.
Pour plus d’informations sur les efforts de plaidoyer de SoinsSantéCAN tout au long de la pandémie de COVID-19, veuillez visiter notre page Internet Notre mobilisation en réponse au COVID-19.
Les présentateurs sont :
Ce séminaire en ligne d’une durée de 60 minutes aura lieu le jeudi 9 juillet à 10 h 00 HE.
Les leaders internationaux de la santé discuteront de questions telles que :
*Vous devez vous inscrire pour participer à ce séminaire.
Les stratégies de reprise de certains secteurs et de certaines activités sociétales doivent prendre en compte le rôle des personnes symptomatiques et asymptomatiques dans la propagation de la COVID-19. Ce défi nous oblige à envisager des stratégies supplémentaires visant à réduire la transmission par tous les moyens possibles.
En allant de l’avant, il est essentiel que nous continuions à adopter les comportements que nous savons efficaces pour prévenir la transmission de la COVID-19 :
Des mesures comme l’utilisation de barrières physiques (p. ex., panneaux en plexiglas ou transparents), la modification au déroulement du travail et l’utilisation de dispositifs d’aide à l’éloignement comme des repères visuels en ruban adhésif sont des exemples de moyens efficaces et importants de prévenir la propagation de la COVID-19 dans les endroits publics et les lieux de travail.
Le port d’un masque non médical ou d’un couvre-visage en tissu est une pratique supplémentaire qui peut contribuer à empêcher les gouttelettes respiratoires infectieuses d’une personne qui n’est pas consciente de son état d’entrer en contact avec d’autres personnes à l’extérieur de chez elle.
Lire le feuillet d’information completRemarques de Paul-Émile Cloutier
My thanks to the Committee for the opportunity to present to you today with my colleague Dr. Bradly Wouters of UHN, with whom I will split HealthCareCAN’s presentation time.
Le milieu de la recherche, les autorités régionales et les instituts de recherche en santé du Canada ont activement contribué aux réponses apportées à la pandémie de COVID-19.
The COVID-19 crisis has clearly exposed the gaps in the public health system and the health care system more broadly.
One of those gaps is the fact that Canadian health care facilities, designed for another time and place, are among the oldest public infrastructure in use today with approximately 48 percent of facilities being over 50 years old. The picture is worse in big cities, where 69 percent of health care institutions are over 50 years old.
Nos hôpitaux font face à d’énormes contraintes budgétaires qui les forcent très souvent à différer les importants travaux d’entretiens dont ils ont pourtant grand besoin pour assurer des soins de qualité aux patients. Nous n’avons pas financé comme il se doit l’entretien de nos établissements de santé.
Once COVID-19 is behind us, we must complete the unfinished business of Medicare by closing the gaps in long-term care and our traditional institutional health care system.
As health care leaders now turn to addressing the backlog created by the huge numbers of cases and procedures delayed in the face of the pandemic, our focus must be on building surge capacity into health care.
This will require much more strategic support from the federal government as we work to address the coming surges of patients waiting for different types of care due to COVID-19.
Another area of deep concern for Canada’s healthcare organizations is the very fragile state of Canada’s health research enterprise.
Much of Canada’s health research talent is employed by research institutes based in healthcare facilities. That talent drives a $3B annual sector of our economy, employing nearly 60,000 highly skilled researchers and staff nationwide.
This not-for-profit sector accounts for the majority of the biomedical research that is conducted in Canada, including current essential research and clinical trials around COVID-19.
Hospital-based research drives improvements in disease prevention, diagnosis, treatment and care for Canadians, for example:
That workforce is paid through a combination of public and private research grants, charitable donations, allotments from foundations, and contracts for clinical trials which are almost all funded privately by biotech or pharmaceutical companies.
That revenue base has all but evaporated in view of the COVID-19 pandemic. All research and clinical trials not related to COVID-19 have been either suspended or canceled, with severe implications for the sector’s capacity to employ essential research staff and contribute crucial research improving Canadians’ health outcomes.
Les instituts de recherche en santé ont accueilli avec enthousiasme l’annonce du programme de la Subvention salairial d’urgence, mais ils ont été extrêmement déçus d’apprendre qu’en vertu du projet de loi C-14, ils n’y auraient pas accès.
Last Friday, Dr. Kevin Smith, the CEO of UHN in Toronto, testified to the Standing Committee on Government Operations and Estimates, warning Canada’s research hospitals would likely to see 10 – 15 thousand job losses in the next two weeks if they are not granted access to federal support.
The federal government can avoid those layoffs by granting research institutes based in healthcare organizations access to the Canada Emergency Wage Subsidy on the same terms as other industries. This is what we are urging the government to do today – treat us equally.
This could be done by a simple change of regulations; a minor change that would give Canada’s health researchers the security they need to weather the storm of the present crisis.
Remarques du Dr Brad Wouters
As Paul-Émile mentioned, on March 15th, nearly all hospital-based non-COVID-related research was suspended by order of the federal government.
To that point, UHN had budgeted $460M for our hospital’s research operations in 2020/2021; a sum that would employ 1000 scientists and 4000 skilled research staff, including: clinical research associates and coordinators, research nurses, laboratory technicians, biostatisticians, data managers, graduate students, and postdoctoral fellows.
UHN is the largest research hospital in Canada and one of the top centres in the world. It includes the Princess Margaret Cancer Centre, ranked within the top 5 cancer centres in the world. It includes the Toronto General Hospital, ranked this year by Newsweek as the 4th best hospital in the entire world.
We perform more transplants than any hospital in the world and have over a century of accomplishments that include the first application of insulin and the discovery of stem cells. Never in our history, has our research future been more at risk.
Industry revenue has dried up because the clinical trials and research projects they support have been suspended. Charities have also begun to cut their giving in half, resulting in losses of $10-15 million a month for my institution alone.
UHN managed to stretch our resources from mid-March to early-May without layoffs in the hopes that the federal government might provide access to the Canada Emergency Wage Subsidy.
We operate in an extremely competitive environment with other academic health science centres around the world, and it has been important to us to keep our staff engaged, part of our institute, and ready to relaunch and compete for funds when we come back.
Many of our researchers and scientists have also jumped in and contributed to a rapid response to COVID-19, bringing unique skills and talents to the treatment and prevention of this disease.
We have launched new clinical trials in patients, we are exploring the fundamental biology of the virus, and we are developing new vaccines and therapies.
However, 80% of our staff remain unable to continue essential research into cancer, cardiovascular disease, alzheimer’s, diabetes and many other key diseases that kill the majority of Canadians.
Since the suspension, we have had numerous contacts with officials in several government departments, all of whom have been extremely responsive.
We have asked to have the same opportunities as other businesses and not-for-profits, but have been excluded because we are located within a public hospital. Despite our best efforts, we have not been offered access to the Subsidy.
On May 1st we were forced to begin the process to identify staff for a first round of layoffs of roughly 1500 staff because we lacked the funds to pay them. If trends continue as they have without access to federal supports, we will face large in-year operating deficits, additional layoffs, and insufficient revenues to support our space costs and other overhead costs.
We need support now to protect our crucial research enterprise, much of which will help improve health outcomes for Canadians.
Honourable Members, institutions like mine are ineligible for the Wage Subsidy based on a technicality. Because health research institutes are physically based in hospitals, they are designated as “public institutions” and excluded from eligibility. This is false.
Our hospital and the care of patients is funded by the provincial ministry of health. However, we are legislatively prohibited from using any of this support for our research. Instead, our research is funded by a wide mix of 900 different organizations.
For the most part we are not funded out of public sources, and to the extent that those funds come in the form of competitive research or innovation grants they have stalled since March.
I would also mention that eligibility will come at marginal cost to the government. Staff we lay off for lack of access to the subsidy will draw on the Canada Emergency Response Benefit. It is clear that it would be much more effective to keep our employees part of UH, which compensates them at a rate of about $350 less per-week.
But those staff will be unproductive for as long as they are laid off, and I have no sense of if or when we will be able to rehire them or if they will depart to opportunities in other countries.
Without urgent support from the federal government we run the risk of setting back health research in Canada by decades and undermining patient outcomes in the future.
Thank you.
Au cours de notre échange, vous avez souhaité recevoir des informations supplémentaires sur les implications financières de la pandémie pour les instituts de recherche en santé pour permettre une réponse éclairée du gouvernement.
Vous trouverez ci-joint les montants que nous avons pu estimer à court terme. Pour faire suite à nos échanges, ces estimations prennent en compte:
Ceux-ci s’élèvent à une estimation approximative de 663 M $ en coûts non provisionnés sur 3 mois.
Lors d’un appel conférence vendredi, plusieurs chefs de file d’instituts de recherche en milieu hospitalier m’ont assuré que cette estimation était la plus juste possible compte tenu des délais dont nous disposons.
Je noterai en outre que ces estimations diffèrent quelque peu des chiffres soumis plus tôt. En effet, nos estimations antérieures étaient fondées sur une enquête partielle auprès des membres de SoinsSantéCAN, et non sur les pertes projetées pour le secteur dans son ensemble. Ils couvraient également une période de 6 mois, que nous avons ajusté à trois mois afin de nous aligner sur les critères législatifs de la Subvention canadienne pour les salaires d’urgence. Vous constaterez donc que ces chiffres ne sont pas totalement compatibles compte tenu des différentes méthodes utilisées. Pour toute modélisation ou législation en réponse aux besoins du secteur, les chiffres ci-joint sont à privilégier car plus valides et plus fiables.
Enfin, sachez que les instituts de recherche en santé ont collaboré avec leurs organisations respectives pour atténuer le stress financier lié au COVID-19 au cours du mois dernier, mais la situation a aujourd’hui atteint un seuil critique où il ne sera plus possible d’assurer une viabilité financière. Des licenciements massifs sont prévus dans les instituts de recherche hospitaliers dès le 1er mai. Nous demandons donc une subvention de 663 M $ sur 3 mois, à compter du 15 mars, pour éviter ces licenciements et soutenir ce secteur crucial pour l’économie du Canada.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de discuter avec moi de cette question et de tout soutien que votre ministère pourrait offrir. Si vous avez des questions concernant les estimations que je vous ai fournies, n’hésitez pas à communiquer avec moi.
Cordialement,
Paul-Émile Cloutier
Président et Chef de la direction
Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un investissement de plus de 1 milliard de dollars pour appuyer une stratégie nationale de recherche médicale pour lutter contre la COVID-19. Cette stratégie vise notamment l’élaboration d’un vaccin et de médicaments, ainsi que le suivi du virus. Ce nouveau financement s’ajoute à l’investissement de 275 millions de dollars pour la recherche et les contre-mesures médicales annoncé au mois de mars.
Le gouvernement du Canada investira dans de nouvelles contre-mesures médicales afin de mieux comprendre la COVID-19 et de mettre sur pied l’infrastructure nécessaire pour lutter contre le virus au Canada. Ces mesures comprennent notamment :
En parallèle, le gouvernement du Canada investit 675 000 dollars par le biais du Réseau de cellules souches pour appuyer deux nouveaux projets de recherche et un projet d’essai clinique. L’essai clinique permettra d’évaluer la sûreté d’une éventuelle thérapie cellulaire visant à réduire les conséquences et la gravité de la détresse respiratoire aiguë liée à la COVID-19. Les deux projets permettront d’acquérir de précieux renseignements sur la façon dont les cellules des voies respiratoires et le cerveau sont touchés par le virus.
En appuyant la recherche sur la COVID-19, les travaux essentiels des scientifiques de notre pays et les efforts de vaccination, nous serons en mesure de mieux protéger la santé et la sécurité des Canadiens et des populations vulnérables du monde.
Lire le communiqué en entierAu début d’avril, le gouvernement fédéral a annoncé les critères d’admissibilité de la Subvention salariale d’urgence du Canada, un élément clé de sa réponse économique à la pandémie de COVID-19. Or, les instituts de recherche des hôpitaux du Canada ont appris par la suite qu’ils n’étaient pas des employeurs admissibles et que leurs employés ne pourraient pas profiter de ce programme d’aide.
Cette décision risque de faire reculer de 20 ans la recherche en santé au Canada et elle aura des incidences catastrophiques pour la capacité du Canada à répondre à la COVID-19 et pour le secteur canadien de la recherche en santé de manière générale.
Au moment de rédiger ce communiqué, tous les essais cliniques et les recherches qui ne sont pas reliés à la COVID-19 ont été interrompus ou annulés. Si la tendance se maintient, la pandémie anéantira la capacité de recherche globale du Canada, entraînant des mises à pied massives du personnel de recherche essentiel. Un bref sondage auprès d’une sélection de 24 instituts de recherche en santé du Canada révèle qu’ils s’attendent à perdre près de 500 millions de dollars au cours des six prochains mois.
Les organisations de soins de santé et les instituts de recherche du Canada font tout leur possible pour atténuer les pertes d’emplois dans ces conditions, mais ils ont vraiment très peu d’options. Les catégories de personnel les plus menacées sont les associés et les coordonnateurs de recherche clinique, les infirmières de recherche, les techniciens de laboratoire, les biostatisticiens, les gestionnaires de données, les étudiants diplômés et les boursiers postdoctoraux qui se comptent par milliers. Leurs connaissances et leur talent seront gaspillés dans cette crise si le secteur de la santé ne peut les employer, un résultat qui représenterait une grave menace pour le moral de l’ensemble du secteur de la santé qui est déjà désespérément bas au Canada.
Pour ces raisons, nous exhortons le gouvernement fédéral à reconsidérer sa décision et à rendre les instituts de recherche en santé du Canada admissibles à la Subvention salariale d’urgence du Canada. Ce faisant, le gouvernement donnerait un exemple de politique publique et de consultation solides en pleine crise, tout en exprimant sa bonne foi pour les milieux des soins de santé et de la recherche en santé qui travaillent sans relâche pour que le Canada puisse traverser cette période chaotique.
– Paul-Émile Cloutier, président et chef de la direction
SoinsSantéCAN est le porte-parole national des organisations de soins de santé et des hôpitaux des quatre coins du Canada. Nous encourageons la découverte et l’innovation éclairées et continues orientées vers des résultats dans tout le continuum des soins de santé.
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Contact médias :
Steve Wharry, directeur, Communications et services aux membres
SWharry@healthcarecan.ca 855 236-0213/613 241-8005, poste 205 │ Cell. : 613-761-8400
Le 31 mars 2020
Monsieur le Premier Ministre,
Cela étant, j’aimerais également vous faire part de l’inquiétude de la communauté médicale entière soucieuse de voir le programme exclure les demandes émanant du secteur de la recherche. Refuser un accès équitable à cette subvention aux hôpitaux de recherche du Canada les obligera à licencier en masse des chercheurs et du personnel hautement qualifié. Cela compromettrait à son tour la capacité du Canada à contribuer à l’effort de recherche mondial pour lutter contre la pandémie de COVID-19 et nuirait au potentiel de recherche en santé du Canada pour les années à venir.
Le Dr Bradly Wouters, vice-président exécutif de University Health Network (UHN) a récemment accordé un entretien à iPolitics dans lequel il décrit les retombées possibles pour son institution. L’UHN dépense environ 6 millions de dollars par mois et emploie actuellement 650 personnes, dont des associés et coordinateurs de recherche clinique, des infirmières, des techniciens de laboratoire, des biostatisticiens, des gestionnaires de données et des étudiants de cycles supérieurs ou postdoctoraux. Comme le note le Dr Wouters, cette main-d’œuvre peut être redéployée pour aider à effectuer la recherche clinique qui est si désespérément nécessaire en période de COVID-19. Pourtant, si la Subvention canadienne pour les salaires d’urgence exclue le personnel de recherche en santé, il est tout à fait possible que l’UHN ne puisse pas maintenir ces postes. Sachez aussi que ce dilemme préoccupe les centres universitaires des sciences de la santé du pays entier.
SoinsSantéCAN et ses membres saluent l’engagement de votre gouvernement à mobiliser la recherche en santé pour lutter contre la pandémie; un engagement illustré par les 275 millions de dollars que vous avez consacré à cette cause. Il serait déplorable de voir de nombreux chercheurs perdre leur emploi car ils n’auront pas eu accès à un programme fédéral clé étant donné l’importance que vous avez personnellement attribuée au rôle de ces chercheurs dans notre réponse nationale. Je ne doute pas qu’il s’agit d’un scénario que vous et vos ministres préfèreriez à tout prix éviter et je suis convaincu que vous agirez rapidement pour empêcher qu’il se produise.
A cet égard, je fais appel à votre bienveillance pour garantir l’admissibilité des chercheurs en santé à la Subvention salariale d’urgence du Canada lorsque les critères du programme seront dévoilés plus tard cette semaine.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Paul-Émile Cloutier
Président et Chef de la direction
Cc :
30 mars 2020 – HealthCareCAN exhorte tous ses membres et établissements de santé à restreindre l’utilisation inappropriée de médicaments non agréés pour lutter contre la COVID-19.
L’utilisation de ces médicaments est en augmentation alors que les preuves de leur efficacité demeurent extrêmement minces et leurs effets secondaires ne doivent pas être sous-estimés. Les gouvernements fédéral et provinciaux, ainsi que diverses associations professionnelles et organismes de réglementation, émettent également des avertissements contre l’utilisation inappropriée de ces agents en réponse à la COVID-19.
SoinsSantéCAN se joint à cette cause et demande à ses institutions membres de faire leur possible pour mettre fin à l’utilisation de ces agents dans le traitement de la COVID-19 en dehors du cadre des essais cliniques. L’utilisation de ces médicaments basée sur des preuves d’efficacité aussi mince peut dans les faits s’avérer nuisible, cela pour plusieurs raisons :
SoinsSantéCAN ne demande pas de suspendre tout effort d’investigation clinique, qui sert l’intérêt de tous, dans la recherche d’un traitement efficace contre le virus. Notre objectif est de décourager l’utilisation de médicaments non agréés dans le traitement de la COVID-19, en dehors du cadre des essais cliniques.
Pour plus de renseignements, vous trouverez ci-joint une lettre à cet effet signée par des chefs de file en matière d’essais cliniques au Sinaï Health System de Toronto.
MITACS intensifie ses efforts pour soutenir l’innovation, la recherche et le développement au Canada dans la lutte contre le COVID-19.
Ils ont développé un certain nombre d’initiatives pour les universitaires qui cherchent à s’associer. L’une de ces initiatives consiste à augmenter le financement de projets avec des PME.
Santé Canada est conscient des répercussions de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19) sur le déroulement des essais cliniques. Veuillez noter qu’un Avis aux promoteurs d’essais cliniques a été publié le 23 mars 2020 et peut être consulté sur le site Web de Santé Canada à l’adresse suivante : www.canada.ca/fr/sante-canada/services/medicaments-produits-sante/medicaments/annonces/gestion-essai-clinique-pendant-pandemie-covid-19.html.
Pour toute question relative aux demandes d’essais cliniques (DEC), veuillez contacter :
N’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements par courriel à GCP_BPC@hc-sc.gc.ca.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) mène un sondage auprès des fournisseurs de soins de santé qui exercent actuellement au Canada afin d’en apprendre davantage sur la formation et les ressources qui seront les plus utiles pour vous aider à discuter des vaccins contre la COVID-19 avec les patients et les clients, et pour vous permettre de recevoir le vaccin vous-même lorsqu’il sera disponible. Bien que le questionnaire accorde une place importante aux fournisseurs de soins de santé qui s’occupent de la vaccination dans le cadre de leur exercice, nous sommes également intéressés par le point de vue d’autres fournisseurs de soins de santé.
Le sondage en ligne pourra être rempli jusqu’au 13 décembre 2020. En raison du court délai, il est distribué à grande échelle par diverses voies de communication et il est possible que vous receviez ce courriel plus d’une fois. Nous vous sommes reconnaissants de votre compréhension.
Ce projet de collecte de données par approche participative vise à comprendre les répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs de la santé canadiens en mettant un accent particulier sur l’accès à l’équipement de protection individuelle (EPI) ainsi que sur les mesures de prévention et de contrôle des infections (PCI) en milieu de travail. Ce questionnaire à participation volontaire portera sur le type d’emploi et le milieu de travail, la formation et l’information relative aux pratiques et aux protocoles en matière de PCI et d’EPI, l’accès à l’EPI et son utilisation, et la santé personnelle. Il comprend également des questions démographiques d’ordre général.
SoinSantéCAN est heureux de s’associer à la Fondation McConnell et Nourrir la santé pour offrir deux financements visant à aider les établissements de soins de santé à répondre aux besoins du personnel de la santé à la lumière de COVID-19.
À partir du 20 avril, le Service d’aide aux travailleurs de la santé (HCWAssist), offert par le Centre des sciences de la santé mentale d’Ontario Shores (Ontario Shores), aidera les travailleurs de la santé aux prises avec une anxiété et une dépression accrues. HCWAssist fournira un accès virtuel et rapide aux services à tous les travailleurs de la santé, pour fournir des compétences qui améliorent la résilience et réduisent le fardeau des symptômes, dispensées sur une période de 4 à 6 semaines. Un clinicien d’accueil évaluera les besoins de la personne et offrira un plan de soins utilisant une variété de services qui peuvent inclure la navigation dans le système, la planification de crise ou une intervention thérapeutique brève.
L’épidémie de COVID-19 a eu un effet direct sur la résilience des organisations de santé en matière de cybersécurité. De nombreux Canadiens ont été contraints de travailler depuis leur domicile ce qui les a éloignés du cadre protecteur de leurs bureaux (offrant infrastructures, pares-feux, politiques d’utilisation, etc.) et forcés à exercer leurs activités dans des lieux moins sécurisés. L’augmentation du travail à distance a également rendu les organismes de soins de santé du Canada beaucoup plus vulnérables aux intrusions de réseaux pendant la pandémie de COVID-19.
Les Canadiens atteints de la COVID-19 dépendent de l’expertise de nos fournisseurs de services de santé. Mais pour que le personnel de la santé soit en mesure de mettre son expertise au service des malades, il faut en prendre soin. La Société canadienne de psychologie aimerait y contribuer. La SCP a demandé à tous les psychologues agréés d’envisager de donner un peu de leur temps pour fournir des services psychologiques aux fournisseurs de soins de santé de première ligne, qui peuvent se sentir stressés, débordés ou angoissés du fait de leur position sur la ligne de front de cette crise sanitaire.
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