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Renforcer les fondements de la recherche canadienne

SoinsSantéCAN reconnaît le rôle crucial des hôpitaux de recherche et de la recherche en santé pour l’avenir du Canada. Les hôpitaux de recherche sont le point de rencontre de la recherche en santé et des possibilités pour les soins aux patients. Ils sont également les lieux de pratique des cliniciens-chercheurs formés en sciences fondamentales et en soins cliniques.

Le gouvernement fédéral doit faire preuve de leadership

La qualité et les résultats des soins de santé sont entravés par des problèmes d’accès

This article reviews perceptions of Canada’s public and health professionals regarding access and quality of healthcare. Principal data sources were 13 sequential Health Care in Canada (HCIC) surveys, from 1998 to 2018. A persistent and growing issue in all regions of the country is concern around timely access to care. This concern about timely access involves all major components of healthcare delivery and is anticipated to worsen. Sub-optimal access continues to undermine quality of care.

Plaider la cause de la recherche canadienne

la réalité est que la science et la santé sont des moteurs économiques énormes et que vous n’en parlez pas assez

.André Picard, chroniqueur, Globe & Mail @ 29,09 min.

Les hôpitaux de recherche sont peu, mais puissants

Le Canada compte ~40 hôpitaux de recherche; ils hébergent des activités de recherche d’une valeur de 2,6 $ milliards

Ils sont le seul groupe de chefs de file de l’innovation affichant une croissance nette en 2015-2016

Un grand nombre sont le siège de quelquesuns des plus importants contingents de scientifiques associés aux découvertes dans le pays

Ils développent et renforcent les relations nationales et internationales

Ils sont les partisans loyaux de toute université médicale-doctorale au pays

Un grand nombre poursuivent des collaborations multiples outre-mer

Ils constituent le secteur de la recherche le plus collaboratif dans l’économie

Reconnaître l’avantage canadien dans le secteur de la santé et des biosciences

Le présent mémoire réponds aux questions posées par le Comité consultatif renvoyant à trois thèmes communs, et comprend 13 recommandations pour perpétuer notre tradition de succès et achever l’Avantage canadien dans le secteur de la santé et des
biosciences.

Thèmes:

la coordination stratégique
l’investissement stratégique
la politique stratégique

Les recommandations de SoinsSantéCAN

Réduire la pression sur le budget actuel des IRSC

par la mise en œuvre d’un Fonds d’innovation couvrant les aspects plus appliqués de la Loi sur les IRSC, sans création de nouvelles machineries

Créer un écosystème de recherche plus explicitement inclusive

qui récompense l’excellence partout où elle est décelée, en permettant aux hôpitaux de recherche de postuler directement à tous les fonds et programmes de soutien à la recherche et à l’innovation et examiner la possibilité d’instituer un système d’hôpital de recherche accrédité.

Consentir une augmentation immédiate de 120 millions de dollars par an au budget de base A des IRSC

(en sus de 30 millions de dollars déjà affectés dans le budget 2016) en vue de rattraper le terrain perdu en raison des augmentations nulles depuis 2010.

Réexaminer la pratique actuelle du gouvernement

d’appliquer des formules d’ajustements au budget de base de chacun des trois conseils subventionnaires en faveur d’une approche intégrée axée sur les besoins.

Examiner la gouvernance des IRSC

pour assurer la mise en place de mécanismes régulateurs dans la prise de décision et une plus grande proximité avec la communauté élargie, incluant les hôpitaux de recherche.

Investir le rôle du scientifique en chef

d’une autorité suffisante pour superviser la mise en place d’une stratégie scientifique et de mécanismes de coordination et d’intégration élargis aux organismes de financement.

Mettre en place les 2 éléments suivants

(1) un mécanisme de coordination stratégique et (2) une approche pangouvernementale dans le secteur de la recherche en santé et des biosciences, en partie par l’entremise d’une Table ronde sectorielle.

Que le gouvernement fédéral entreprenne une étude de l’acheminement des fonds

pour comprendre la manière dont les sommes allouées par les conseils subventionnaires sont utilisées.

Revisiter la conceptualisation du Fonds fédéral de soutien à la recherche

afin d’évaluer la couverture appropriée et concurrentielle sur le plan international des coûts indirects et de permettre aux hôpitaux de recherche de solliciter directement des fonds.

Rétablir un budget des IRSC sain et viable

et explorer la possibilité de donner suite à la recommandation mise de l’avant par l’Association des chercheurs canadiens en santé en début de carrière afin de venir en aide à cette catégorie.

S’assurer qu’il y a « adéquation » de la relation université-conseil subventionnaire

s’agissant de l’admission, de la formation et de la structure incitative pour les étudiants aux cycles supérieurs et au niveau postdoctoral.

Que les universités et les conseils subventionnaires engagent des discussions visant à redimensionner le système

afin d’assurer que les taux de réussite de l’évaluation par les pairs sont raisonnables et que des projets pilotes seront élaborés pour permettre une évaluation des activités de recherche nouvelles et comportant plus de risques.

Encourager une coopération stratégique et opérationnelle plus étendue

entre la FCI et les conseils subventionnaires; reconnaître l’innovation obtenue en utilisant des technologies traditionnelles à titre de domaine d’infrastructure subventionnable; et explorer la possibilité de prolonger le plan d’entretien au-delà de cinq ans.

Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale

Nous appuyons vigoureusement les recommandations du Comité consultatif sur l’examen du soutien fédéral à la science fondamentale dans leur rapport “Investir dans l’avenir du Canada : Consolider les bases de la recherche au pays”. Nous exhortons le gouvernement fédéral à s’engager dans la direction recommandée par le Comité.

Parmi les 35 recommandations soumises par le Comité, soulignons les suivantes :

La création par voie législative d’un conseil consultatif national indépendant sur la recherche et l’innovation (CCNRI).

Ce nouvel organisme, qui travaillerait en collaboration étroite avec le nouveau Conseiller scientifique en chef (CSEC) du Canada, servirait à améliorer les processus en matière d’évaluation continue de l’ensemble des programmes.

Diverses améliorations à la supervision des quatre organismes subventionnaires ainsi qu’à leur gouvernance.

Ceci compris la nomination d’un conseil de coordination présidé par le CSEC.

D’importants investissements.

Effectués sur une base pluriannuelle.

Les nouvelles dépenses.

Devant être réparties entre :

les subventions de fonctionnement destinées à la recherche indépendante (première priorité);
l’amélioration des programmes de soutien au personnel visant les chercheurs et les stagiaires à différents stades de leur carrière;
les dépenses d’infrastructure ciblées, liées à l’exploitation et au fonctionnement du petit équipement comme des grandes installations scientifiques;
l’amélioration de l’environnement scientifique et universitaire grâce à une meilleure prise en charge des frais indirects de la recherche engagés par les établissements.